DenKa

Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de prendre en photo le groupe d’un de mes meilleurs amis sur la scène du Bataclan. Même si ce n’était « qu’un » tremplin, c’était tout de même la finale et ce n’est quand même pas tous les jours que je peux photographier un ami sur une scène comme celle-ci.
Cela faisait assez longtemps que je n’avais pas fait de photos de concert, j’étais donc un peu rouillé mais j’ai fait de mon mieux pour avoir un résultat qui plairait au groupe. Voici la sélection des photos! J’espère qu’elle vous plaira aussi.
Le groupe s’appelle DenKa et vous pouvez voir quelques vidéos et les écouter ici ou ici .

Fév 17, 2020 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

2020

Il faut croire que l’année dernière était une exception.
Je suis encore une fois à la limite. Cette fois-ci je n’ai rien préparé ça sera donc très court.
2020 est une nouvelle année.
5050 sera une nouvelle série de photo. 50 clichés pris au 50mm publiés dans l’année à venir.
Lorsque j’ai commencé à l’imaginer, j’ai pensé qu’une publication par semaine remplirait quasiment l’année et me donnerait 2 jokers. Nous sommes déjà en semaine 5 et je publie seulement la 1ère photo de la série. Autant dire que les jokers ne sont plus à l’affiche. Vous aurez donc le plaisir de voir plusieurs clichés chaque semaine. Mais aussi des photos ne rentrant pas dans la série. Bref je m’engage à vous en mettre plein les yeux. Et j’espère y arriver.

En espérant que les « 5050 » (et les autres) vous plairont et que votre 2020 sera merveilleuse!

Jan 31, 2020 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

9

9

09/01/2019 20h09

Cette année, pas de retard, pas de dernière minute. Pas non plus de recherches sur le temps, ou ce que l’on fait pendant un an sans s’en apercevoir.

Nous passons en (201)9. J’ai pris un peu d’avance (pour une fois) en déménageant dans l’appartement numéro 9 (number nine… number nine… number nine). Et même si je n’ai pas sondé les poutres de ce nouveau logement je ne crois pas qu’il y ait de clous de 9 pouces. Il n’y a même plus les 9 cercles de l’enfer, le premier tome de Dante s’étant fait la malle je ne sais où. Je n’ai pas encore écouté la 9ème de Beethoven, je préfère la (9-2)ème. Damien Rice aussi attend son heure dans l’étagère à cds.

Tout ça pour dire que 2019 commence.

Il y a 50 ans l’Homme a marché sur la Lune.
Il y a 40 ans Apocalypse Now sortait au cinéma.
Il y a 30 ans le Mur de Berlin tombait.
Il y a 20 ans Matrix sortait au cinéma.
Il y a 10 ans se produisait la plus longue éclipse solaire du 21eme siècle.

Je vous souhaite à toutes et tous une année formidable, meilleure que les précédentes.

Jan 9, 2019 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

Dans les temps (bis)

Je suis, comme l’an dernier, à la limite pour vous la souhaiter!

J’espère donc que pendant le temps des 42 000 000 de battements de votre cœur, vous et vos 100 000 000 000 000 (cent mille milliards) de cellules (ainsi que le million de milliards de bactéries qui les accompagnent) serez heureux et en pleine santé.

Que les 4 380 000 L d’air que vous absorberez lors de vos 9 460 000 respirations vous empliront d’envies et de bonheur

Que les 150 000 km de votre système vasculaire seront plein de joies et de serenité!

Plein de merveilleuses choses pour toutes ces poussières d’étoiles dont vous êtes composés!

 

Jan 31, 2018 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

DéceNBre

J’ai le statut d’artiste-auteur photographe depuis le 1er septembre 2014.
Je fais de la photo de façon « sérieuse » et régulière depuis 2006 environ.
Et en y réfléchissant, entre les appareils photos argentiques (jetables ou non, fonctionnant ou non) et le camescope familial, j’ai eu plus ou moins fréquemment dans les mains un « appareil à faire des images » depuis mes 10 ans je pense. Il m’est arrivé de filmer certains moments familiaux quand j’étais ado. Je le faisais souvent avec plaisir, quelques fois non, souvent aussi pour ne pas être sur les images.
C’est d’ailleurs une chose que j’avais plutôt oublié jusqu’à récemment. Quand j’ai décidé de faire de la photographie de façon sérieuse, cet « historique » n’a jamais été cette chose qui m’a donné le déclic : « je veux faire des images ».
Au mieux ça a eu un impact inconscient, au pire ça n’en a eu aucun. Tous les films vus et bouffés avec mes parents puis ensuite de mon propre chef à partir de mon adolescence ont eu à mon avis beaucoup plus d’impact sur ma décision, bien plus tard, de tenter de vivre en créant des images.

Et à partir du moment où j’ai acheté mes propres appareils (compact numérique, puis réflexes argentiques puis numériques) je n’ai jamais arrêté de faire des photos. L’envie était toujours présente, d’abord pour apprendre à en faire correctement, ensuite pour tester des choses, et enfin pour affirmer dans ma tête les choses que j’aime faire.

Depuis un certain temps, l’envie est moins présente. Elle est ciblée sur une ou deux séries de photos et en particulier la série « A -18° tout commence ». Mais je fais moins de portraits, moins de photos de tous les jours, de « trucs ». J’honore les commandes passées, je fais toujours des photos, mais j’en fais moins. Avant j’avais toujours mon appareil photo sur moi que ce soit Alfred, Alcide ou Aelys. J’ai moins envie de shooter tout et n’importe quoi, j’ai moins envie de faire des photos à la va-vite que je n’utiliserai certainement jamais car insatisfait de leur qualité.
J’ai aussi moins d’idées parce que, par flemme, ces derniers mois je ne regarde pas de magazine photo, d’expo, de bouquin. Les idées que je n’ai pas encore concrétisées sont toujours là mais plus de nouvelles ou aucune qui reste, qui soit assez forte pour me dire « ok on note on fait et on le fait vraiment » Bref je n’alimente pas mon imagination ou ma réflexion artistique.
Je ne sais pas si ça arrive à tous les photographes, certainement que si, mais j’ai lu récemment (et c’est une exception) « Errance » de Raymond Depardon.
Il a toujours été l’un de mes photographes favoris même si mon boulot ne ressemble PAS DU TOUT à son travail ne serait-ce que par le « style » ou les thématiques. Loin de moi l’idée de me comparer à lui.
Dans ce livre, Depardon se lance dans un projet autour du concept d’errance et se contraint pour l’exposition et le bouquin à faire « des photographies au format vertical où l ‘horizon serait à égalité entre le haut et le bas, avec trop de ciel, trop de sol […] » en noir et blanc. Il va aussi dans des endroits ou des pays vers lesquels il n’irait pas naturellement (il adore l’Afrique et le désert). Bref il se remet en question, se challenge lui même, se contraint à un certain travail. Il veut sortir d’«une impression de malaise […], un manque d’enthousiasme, des projets flous ».
J’ai eu ce livre par une amie. Je ne l’ai pas commencé de suite l’ayant mis de côté, un peu oublié aussi. Puis je l’ai ouvert au printemps pour le finir durant le roadtrip en Islande.

Je pense que chaque œuvre a un timing pour chaque personne. J’ai attendu des années avant de voir certains films et je pense que je ne les ai que plus appréciés parce que j’étais dans l’humeur, la réception, la réflexion adéquate (ou presque) pour ces films à ces moments là. Je pense la même chose pour une série TV, un livre, la visite d’un musée, la découverte de n’importe quelle « œuvre d’art ».

« Errance » est arrivé dans ma vie un peu tôt mais la lecture de ce bouquin a été, en y repensant, parfaitement adaptée à ma vie photographique de ces derniers mois. Merci Hélène de ce cadeau, il aura finalement eu un impact important sur cette année 2017.

Récemment, il y a donc eu une prise de conscience de cette moindre envie, ou en tout cas ce besoin de faire quelque chose pour renouveler ma réflexion et ma pratique de la photo. Le roadtrip a pris du temps et de l’énergie, mais il y avait la série « A -18° tout commence » à continuer, plus une autre série en cours depuis longtemps qui sortira peut-être un jour. J’ai passé une partie du mois d’octobre à trier et bosser les photos islandaises qui allaient se rajouter à l’exposition, J’ai aussi vu le inktober initiative un challenge pour dessinateurs consistant à réaliser un dessin par jour au mois d’octobre. Je l’avais déjà vu les années précédentes, mais allez savoir pourquoi ça m’a plus accroché cette année.

En fouillant un peu je n’ai pas trouvé d’équivalent en photographie. Il y a bien des « concours » de 7 jours sur facebook ou quelques concours sur des forums mais aucun mais aucun ne correspondait ni sur la longueur ni à l’idée que j’avais . Il y a bien aussi des projets photos mais ceux que j’ai trouvés étaient des projets à très long terme (sur une année par exemple). Je n’ai pas cette rigueur, en tout cas pas maintenant et l’idée est plus de me remuer un peu que de faire un projet complet.

J’en viens donc au titre de cet article : DéceNBre
L’idée de DéceNBre est de faire des photos en noir et blanc chaque jour du mois de décembre et de publier le soir une des photos faites durant la journée. J’essaierai de faire des choses différentes. Lumière naturelle, artificielle, « studio », extérieur, portraits, paysages, architecture (.. aie!). Refaire des choses, réexpérimenter, relancer et s’obliger à shooter.
31 photos donc.
C’est parti !

Nov 30, 2017 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

Islande

Avion: 4505km (AR)
Voiture: 2132km
TGV: 1412km (AR)
Rer: 30km
Bus: 16.6km

  • 1 peugeot 108
  • à 1 parallèle du cercle polaire
  • 2 nuits avec des aurores boréales
  • 10 réveils à 5h15
  • une dizaine de phoques
  • des dizaines de moutons et de chevaux
  • des centaines de cascades
  • être à 500km du Groenland,
  • des milliers de nuages
  • et 2240 clichés à la fin du séjour (avant tri)

Des étoiles plein les yeux, comme un gamin, comme d’habitude une envie d’y retourner et déjà des photos tirées pour une nouvelle session d’exposition pour « À -18° tout commence« !

 

 

Oct 25, 2017 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

Dans les temps

Il me reste un peu moins de 10h. 36 000 secondes. C’était moins une.

Pourtant j’ai eu 43 830 minutes pour préparer tout ça, même en enlevant 0,29 mois de sommeil il me restait 1 873 800 secondes, ça laissait de quoi faire.
Mais entre ma procrastination, ma faculté à obstinément faire les choses au dernier moment, et aussi à l’absence d’idée puis au changement d’idée, je n’ai fait le shooting qu’il y a 0,43 semaine et la postproduction il n’y a guère que 0,000342 an.

Toutes les photos utilisées sont toutes argentiques, beaucoup plus ou moins inédites et faites pour certaines il y a environ 913,3 jours alors que la plus ancienne a plus ou moins 364 467 600 000 millisecondes.

Tout ça pour vous dire que j’espère que ce premier douzième d’année s’est bien déroulé et que, pour le temps qu’il faudra à un photon pour parcourir, dans le vide, 8 672 336 266 532,4 kilomètres, je vous souhaite de merveilleuses choses.

 

Jan 31, 2017 | Posté par dans Pérégrinations | 9 commentaires

7 ans déjà

Tout ce temps déjà depuis mon départ de voyage en Amérique du sud. Même si je soulignais pas mal de points négatifs dans mes posts de blogue de l’époque, mes souvenirs sont quand même fantastiques. C’était beau, c’était chouette, c’était très marquant. Les photos jouent un rôle très important pour fixer des souvenirs, donc j’imagine que ça m’a aidé, mais j’en ai vraiment beaucoup de ces trois mois là-bas malgré tout ce temps.

Il parait que 7 ans c’est l’âge de raison. Il est donc raisonnable de vouloir repartir en voyage maintenant. C’est en préparation, on verra comment ça tournera. En tout cas l’envie est toujours présente, la carte de l’Islande au dessus de l’écran d’ordinateur fait bien son travail de piqûre de rappel.

Les bombillas de cette photo me font penser à des bougies, et quand j’ai revu les photos de Buenos Aires je me suis dit que c’était un bon choix pour ce jour.

Jan 27, 2017 | Posté par dans Pérégrinations | 0 commentaire

« À – 18° tout commence »

Cher tous,

je suis très fier de vous présenter ma nouvelle expostion intitulée :  » À -18° tout commence ».

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Comme annoncé sur ce flyer, elle est accrochée depuis le 14 septembre.
Le vernissage se déroulera le 16 septembre à partir de 20h.

Voici quelques photos de l’expo (en espérant ne pas trop en dévoiler).

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J’espère de tout cœur que cette exposition vous plaira.
Avec ces photographies je vous propose une introduction d’une série que je développerai lors d’un tour du monde (qui démarrera certainement à l’automne 2017 pour une durée de 8mois environ) à chacune de mes escales, de l’Islande jusqu’en Nouvelle-Zélande, de l’Amérique du nord à l’Asie, en passant par des points précis comme les tropiques, l’équateur, au dessus du cercle polaire Arctique, et jusqu’à la pointe sud de la Nouvelle-Zélande.

J’ai aussi très envie de la faire voyager dans quelques villes de France.
Dès que j’aurai de plus amples informations, soyez assurés que vous serez les premiers informés.

Sep 15, 2016 | Posté par dans Pérégrinations | 1 commentaire

Camargue – La mission!

Pour les besoins d’un projet, sur lequel je reviendrai ici dans les tous prochains jours, je suis allé en Camargue pour photographier le lever de soleil. Le projet initial de cette session était de m’installer à l’ouest de l’étang de Vaccarès quelque part par ici:

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Le soleil se levant à 7h04 le jour du shooting, j’avais prévu un réveil à 4h40 pour un départ à 5h, pour arriver à 6h à l’endroit prévu. J’avais préparé tout le matériel la veille: appareil photo, objectif, batterie supplémentaire, carte SD formatée, écouteurs pour le lecteur MP3. J’avais aussi regardé et noté le trajet qui semblait plutôt simple. Le sac était prêt. Au matin j’ai une dernière fulgurance: prendre une veste et une écharpe. Alors qu’il fait 20°C le matin depuis quelques jours, je me dis que proche de la mer et sur les bords de l’étang il n’est pas impossible que l’air soit plus frais. Peu de chances toutefois.

5h10 je démarre et pars d’Avignon sans carte, ni GPS, avec seulement le trajet rapidement écrit sur un bout de papier. Tout se passe bien. C’est aux alentours de Fourques que je commence à hésiter sur la route. Quelques rapides demi-tours, quelques arrêts pour vérifier un peu le chemin au jugé, je repars. Puis je me perds dans Fourques, il est 5h45.
Je trouve par hasard un plan du village, qui malheureusement ne m’aide en rien. Et aucun moyen de retrouver la route pour au moins faire demi-tour. L’heure tourne. Et pour un shooting de ce type, il est primordial d’être à l’heure. Le soleil sauf cataclysme se lèvera à l’heure dite. Il se peut que quelques nuages bloquent la vue, ce qui pourrait donner un peu de répis au photographe en retard, mais pourraient aussi flinguer la photo finale.

Le stress commence à monter. Je reprends la route, en pensant reprendre à peu près le chemin par lequel je me suis perdu. Et dans une rue, par miracle, je vois une dame se préparer à partir au boulot. Arrêt de la voiture, descente, course vers la maison que j’ai dépassée. A cette heure-ci il est rare de croiser des gens, sans le vouloir je lui ai fait un peu peur, lui présente mes excuses et lui demande le chemin pour sortir de ce village et filer à l’étang. Explications claires. Je la remercie et file à mon rendez-vous avec notre étoile. La route retrouvée, je regarde le ciel qui s’éclaircit de plus en plus, je me rapproche de mon but et je n’ai plus beaucoup de temps. Malheureusement je vais faire une nouvelle erreur, je tourne à droite où il fallait tourner à gauche. Adieu étang de Vaccarès je ne te photographierai pas cette fois.
Une fois la prise de conscience de l’erreur passée et après un ou deux demi-tours, je décide qu’il est trop tard pour essayer de rejoindre mon point de rendez-vous original, et je vois un panneau indiquant un petit village un peu à l’écart de la départementale. Je me dirige vers ce village, et trouve un cul de sac à coté d’une rizière. Point de vue dégagé vers l’est. Je stoppe la voiture et décide de shooter le lever de notre astre ici.

shooting-camargue

Je sors de la voiture, m’approche du champ, commence à viser pour faire mes réglages, et là, le drame. Attaque massive d’une trentaine de moustiques. Évidemment, avec les quantités d’eau stagnante pour les plans de riz, je me suis un peu retrouvé à moustiqueland. Bataille avec la nuée qui m’attaque, je me replis vers la voiture et utilise ce que je ne pensais pas vraiment utile vu la température plus que clémente de cette aube. Veste à capuche, écharpe, transformer le pantacourt en pantalon. Et pendant les 45minutes de shooting, je n’ai pas arrêté de bouger, pour éviter les moustiques.
A chaque moment où je prenais une photo, je voyais un, deux, voire trois moustiques se poser sur mes doigts. Joli challenge d’être habillé comme en automne, alors qu’il fait 25°C, à ne pas pouvoir se poser trop longtemps pour viser, cadrer et shooter sous peine de se retrouver avec quelques piqures de moustiques sur les doigts et les mains. Autre challenge, éviter les petites grenouilles qui se balladent dans l’herbe autour des champs. J’espère sincèrement n’en avoir écrasé aucune. J’en ai même une qui a été mon « assistante » pendant quelques minutes, à me suivre un peu, et s’installer pas très loin de mon pied et ne plus bouger en attendant que je quitte la zone.

grenouille-assistante

(photo floue, j’avais toujours des attaques de moustiques incessantes, et elle était bien cachée la bougresse)

Le retour a été mouvementé aussi, avec la fatigue je me suis trompé de route et m’en suis aperçu que bien tard, mais je suis arrivé à bon port.
Le projet initial est raté, mais dans mon malheur j’ai pu sortir quelques très jolies photos (certaines avec le disque solaire qui sort au dessus des alpilles bien découpées) dont celle en tête d’article, que vous pourrez voir en vrai dans quelques jours (mais ça je vous en parlerai très vite ici).

Sep 7, 2016 | Posté par dans Pérégrinations | 1 commentaire